Croyez bien que des start-up, si chères à votre gouvernement, travaillent déjà à extraire de ces données brutes des informations toujours plus indiscrètes sur votre façon de vivre, et cela dans le lieu censé garantir votre intimité : votre domicile. Nous craignons moins les pirates qu’Enedis ! Suite à cette même déclaration, nous devons vous préciser une chose : il existe selon nous un risque, indéniable d’ailleurs, de piratage des données recueillies par Linky. Mais ceux qui nous posent problème, d’abord et avant tout, sont moins d’éventuels pirates que des entreprises ayant pignon sur rue et qui pourront collecter plus ou moins légalement nos données. Vous rétorquerez certainement que la CNIL veille au grain, mais nous vous répondrons que ces protections sont largement inefficaces . Alors que le déploiement du Linky n’est même pas terminé, un premier fournisseur, Direct Energie, a déjà obtenu abusivement le consentement de ses clients quant au recueil et à l’exploitation de leurs données. Cette fois, la CNIL a pu réagir. Mais nous savons tous, vous et nous, que cette digue est poreuse, sera attaquée de toute part et finira par rompre. Le seul moyen de protéger nos données très personnelles est tout simplement qu’elles ne soient pas collectées. Car, et nous en venons au nœud du problème, qu’avons nous à gagner, individuellement et collectivement, du déploiement de ces compteurs communicants ? M. Majoubi, contrairement à ce que vous avez l’air de penser, l’intelligence ne se trouve pas dans les cartes à puce, les compteurs et les serveurs informatiques, mais dans les cerveaux. Misez moins sur les machines, plus sur les humains. C’est le meilleur moyen de protéger la vie privée et la santé des citoyen-nes. C’est aussi le meilleur moyen de réussir la transition énergétique que vous semblez appeler de vos vœux. Après le satellite trop curieux, l’attaque informatique. Pour la seconde fois en quatre mois, la ministre des Armées a suggéré une responsabilité russe dans une opération visant la Défense française. En septembre 2018, Florence Parly avait déjà mentionné la présence d’un satellite russe trop curieux qui s’était approché d’Athena-Fidus, un satellite franco-italien destiné aux communications militaires sécurisées. “Des connexions anormales sur le serveur de la messagerie internet du ministère des Armées sont constatées, précise Florence Parly. “Certains attribuent à ‘Turla’” le mode opératoire de l’attaque, un groupe de cyber espionnage russophone, signale prudemment Florence Parly. Si la ministre des Armées se garde bien de désigner nommément l’attaquant, l’attribution d’un piratage informatique étant un art délicat, les regards se tournent vers la Russie. Et ce d’autant plus que la ministre fait elle-même le lien avec le précédent exemple de la curiosité du satellite russe évoqué en septembre 2018. On ignorait ce lundi 21 janvier la réaction des autorités russes. Outre cet exemple, le ministère des Armées a déploré en 2017 cent attaques ayant visé les réseaux de la Défense française. Il lève un oeil interrogateur, puis fait, la bouche pleine: « Oui, Maîtresse. Jouissez, comme on dit en anglais. N’ayant pas pénétré les méandres de cette madame, nous nous abstiendrons de porter un jugement. Après tout, il doit y avoir des gens qui aiment cette prose. Nous sommes curieux, cependant, de connaître ses tirages, mais sans plus. Il fut un temps où un André Malraux était ministre, où Denis Tintillac avait ses entrées chez Jacques Chirac. Pour monsieur Macron qui ne sait ce qu’est la culture en général et la française en particulier, avoir une pornographe à ses côtés ne doit pas le déranger. Il est vrai que monsieur Macron est un étrange (queer en anglais) président. Le désenchantement des Français se manifeste très tôt (il n’a été élu que par quinze pour cent du corps électoral), en deux mois il a perdu huit points. Cinquante-deux pour cent des Français lui font confiance aujourd’hui. C’est bas pour un petit nouveau. Il faut dire que le festival d’incompétence et de malhonnêteté dans lequel baigne son gouvernement n’est pas fait pour attiser la sympathie. On apprend dans la foulée que les promesses les plus généreuses ne seront tenues qu’en fin de mandat, que les temps sont durs et qu’il va falloir payer plus que prévu etc. Alors, comme il ne faut plus rigoler, autant s’entourer de gens sérieux, non ? Et débarquer la pouffiasse qui jauge les gens à la hauteur de sa libido et veut son orgasme en osmose avec le programme gouvernemental. Son point G et ses audacieux sextoys, qu’elle se mette cela en tête ou dans les fesses, ne nous intéressent absolument pas. Quo usque tandem abutere patientia nostra ?