Contrairement à la plupart des gens, le niveau du thermomètre est inversement proportionnel à mon humeur : plus il baisse, et plus j’ai le sourire. Parce que cela me rapproche des activités de glisse, que j’adore par-dessus tout ! Il y a peu, par exemple, j’ai opéré une randonnée en motoneige à La Plagne. J’en avais déjà faite une il y a quelques années, et j’avoue que j’avais hâte de recommencer un de ces quatre. Et là aussi, je n’ai pas été déçu. Parce que la motoneige offre des sensations vraiment remarquables : on a non seulement le plaisir de la conduite mais aussi le plaisir de la glisse. Il y a donc un vrai plaisir à piloter ces engins. Mais je crois que c’est davantage l’ambiance qui me charme dans cette activité. Parce ce qu’on ressent au cours de ces randonnées est assez unique. Quand vous pilotez au milieu de nulle part et que le soleil disparaît peu à peu, le monde se résume au fil des minutes à ce qui apparaît dans le faisceau des phares : un univers de blancheur et de silence. Vous avez à ce moment un peu l’impression d’être Dorothy découvrant le pays d’Oz. Je ne sais pas pourquoi ces moments de solitude m’enchantent tellement. Je crois que c’est mon moyen à moi de reprendre pied. Dès lors que je me retrouve cerné par la neige, je me sens plus libre. La nature agit sur moi comme un Lexomil. Parce qu’elle se fiche éperdûment de notre monde et des événements de l’actualité. Le Brexit est insignifiant pour les arbres, et Poutine n’intéresse pas plus la roche. En fait, plus je m’enfonce au milieu des éléments, et plus je prends un peu de cette insouciance « naturelle » : du coup, j’en reviens totalement relaxé. Et l’effet reste un moment. Depuis cette expédition en motoneige, par exemple je regarde d’un oeil plus serein les informations. Et je crois que ma famille adore de me plus m’entendre râler dès que je vois un politique apparaître à l’écran. 😉 Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé cette rando en motoneige à La Plagne, si vous voulez en savoir plus.