Alors qu’il est quasiment assuré d’être réélu à la présidentielle du 18 mars pour un quatrième mandat, Vladimir Poutine a créé la surprise, samedi 10 mars, en annonçant qu’il n’avait aucune intention de changer la Constitution pour pouvoir se représenter pour un troisième mandat consécutif et rester au Kremlin au-delà de 2024. Dans une interview à la télévision américaine NBC, le président russe a insisté : «Je n’ai jamais changé la Constitution, je ne l’ai pas fait pour que cela m’arrange et je n’ai pas de telles intentions aujourd’hui». Ces dernières semaines, à Moscou, les rumeurs allaient bon train sur les intentions futures de l’indéboulonnable président russe. L’homme est en effet au pouvoir depuis dix-huit ans. Pour respecter la constitution russe qui interdit à un président de faire plus de deux mandats consécutifs, il avait, en 2008, à l’issue de ses deux premiers mandats présidentiels, interverti les rôles avec son premier ministre et protégé Dimitri Medvedev. Ce dernier lui avait succédé à la présidence le temps d’un mandat, tandis que Vladimir Poutine l’avait remplacé comme premier ministre, tout en maintenant son emprise sur le pouvoir. À l’issue de ce mandat présidentiel, en 2012, Dimitri Medvedev était redevenu premier ministre après que Vladimir Poutine se soit fait réélire haut la main à la présidence, en dépit des manifestations organisées dans le pays par l’opposition.. À l’issue du quatrième mandat qu’il semble assuré de faire, Vladimir Poutine suivra-t-il l’exemple du président chinois qui aspire à un mandat illimité ? Ou se mettra-t-il en retrait après choisi un dauphin de confiance ? Ces deux hypothèses étaient scrutées, ces derniers jours, par tous les spécialistes de la Russie. Le président russe a donc balayé la première, selon lesquelles il ne pouvait pas quitter le pouvoir car cela le mettrait en danger, déclarant avoir entendu «bien des délires à ce sujet». «Pourquoi voulez-vous qu’après moi, le pouvoir en Russie soit assuré nécessairement par des personnes prêtes à détruire tout ce que j’ai fait ces dernières années?», a-t-il demandé dans son interview à la télévision américaine NBC. Puis, il a assuré que dès 2000 il avait pensé à un potentiel successeur. «Cela ne fait pas de mal d’y penser mais en fin de compte, c’est le peuple russe qui décidera». Reste à savoir si, à l’issue de son quatrième mandat, le président russe s’en tiendra effectivement aux intentions qu’il affiche aujourd’hui. Interrogé sur son principal opposant Alexei Navalny, qui ne peut concourir à la présidentielle en raison d’une condamnation judiciaire qu’il estime orchestrée par le Kremlin, Vladimir Poutine a refusé de citer son nom, comme il l’a toujours fait en public. Il a préféré parler de «certaines forces politiques». «Ce que j’apprécie en principe? C’est qu’elles exposent les problèmes et c’est une bonne chose, c’est vraiment juste. Mais ce n’est pas suffisant pour le développement positif du pays. Absolument insuffisant. Car attirer l’attention sur les problèmes, c’est non seulement insuffisant, mais même dangereux car cela peut conduire à une certaine destruction. Et nous avons besoin de création», a-t-il conclu.
Mois : décembre 2018
Macron, vers la fin
Emmanuel Macron a affirmé vouloir contrôler tel que le dieu romain Jupiter, tout en restant attentif aux problèmes quotidiens des gouvernements. Mais moins de 90 jours après le début de son mandat, les chiffres de son sondage montrent à quel point il est mortel. Un sondeur structuré par You.K., YouGov, a noté une chute en six étapes du classement des endossements des nouveaux dirigeants, qui est passé de 43% à 36% par rapport au mois de juillet. Le sondeur français Ifop a observé une chute identique sur la même période, rappelant que: «Mis à part Jacques Chirac en juillet 1995, un directeur récemment élu n’a jamais vu son niveau d’acceptation baisser aussi facilement en été, juste après les élections politiques. «La baisse de popularité peut être un changement radical par rapport au mois de juin, lorsque les deux Macron avec son excellent ministre fantastique, Édouard Philippe, ont découvert que leurs scores en matière d’autorisation étaient passés de 62 à 64% et de 55 à 64%, en conséquence. Cependant, le montant de la réputation n’est pas entièrement hors norme. L’ancien directeur général, François Hollande, a apprécié l’approbation de 56% au même stade de sa présidence; son prédécesseur Nicolas Sarkozy était plus grand, avec 66%. Ce qui est peut-être le moins conventionnel est sans aucun doute la durée de la réputation de Macron. Sa présidence a bénéficié de nombreuses améliorations au début, y compris des rencontres importantes avec des dirigeants étrangers, par exemple le chef exécutif Trump (tous deux engagés dans une poignée de main désormais populaire que Macron a ensuite avouée dans le but de montrer qu’il ne ferait aucune concession) et le russe Vladimir Poutine (dans lequel Macron a ouvertement accusé les médias européens d’être «des agents de l’effet et de la propagande»). Même si ce type de réunion augmentait les informations diplomatiques de Macron (la France figurait au premier rang des potentiels doux du monde dans un questionnaire annuel, dépassant ainsi les Etats-Unis et la Grande-Bretagne), elles n’avaient que peu d’efforts pour calmer leurs inquiétudes chez eux. Jérôme Fourquet, spécialiste de la politique à l’Ifop, a mentionné la fanfare autour de Trump et que les voyages de Poutine étaient satisfaits de la colère du public français, ce qui n’a pas plu à l’innovateur. Mais il a également attribué la diminution de la réputation de Macron à sa volonté de réorganiser le code du programme de travail du pays. En outre, il a recommandé une réduction de 850 millions d’euros à la fourchette de prix de protection de l’année, décision qui a entraîné la démission du général Pierre de Villiers, chef des forces françaises. «Il a milité sur l’idée de perdre du poids pour le statut de français et de le rendre finalement plus compétitif», m’a confié le Dr David Lees, spécialiste du Warwick College spécialisé dans la politique nationale française. « Ces choses vont confirmer leur impopularité, car elles impliquent un grand bouleversement de la manière dont la France organise son organisation ». Ce bouleversement consiste notamment à réduire d’un tiers le nombre de législateurs français, à minimiser les investissements publics et à employer une variété de marchés. réformes financières agréables (comme les nouvelles politiques qui donnent aux employeurs une plus grande flexibilité d’utilisation et de possibilité de chauffer les foyers).