Créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts, mais aussi les possibilités d’atténuer l’évolution future et de s’adapter aux changements attendus. Le GIEC n’est ni un laboratoire, ni une structure commanditant et finançant ses propres recherches. C’est un lieu d’expertise collective qui organise le travail de milliers de chercheurs pour synthétiser les travaux menés dans les laboratoires du monde entier. Le Groupe de travail I se charge des éléments scientifiques de l’évolution du climat ; le Groupe de travail II s’intéresse aux conséquences de l’adaptation et de la vulnérabilité ; et le Groupe de travail III se penche sur l’atténuation du changement climatique. Organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres des Nations Unies, le GIEC compte actuellement 195 États membres qui peuvent contribuer volontairement au budget annuel du GIEC, qui varie entre 4 et 10 millions d’euros selon l’activité durant un cycle d’évaluation. La contribution annuelle de la France s’élève en moyenne à 200k€. Les activités du GIEC sont assurées par une dizaine d’employés permanents. Tous les scientifiques contribuant aux travaux du GIEC ont une mission bénévole et temporaire. Le GIEC joue aussi un rôle dans l’éducation au climat en produisant des contenus pédagogiques que les établissements scolaires peuvent s’approprier.