Le week-end dernier, par une belle matinée. J’essuie la sueur sur mon visage. Il n’y a pas à dire, la peur me tenaille. Et à raison : je suis sur le tarmac d’un aérodrome à La Roche, harnaché sur le siège d’un Extra 330 LX, un appareil bi-place très performant et qui s’apprête à décoller pour une séance de voltige aérienne. Cela faisait longtemps que j’y songeais et que je regardais les vidéos de personnes ayant sauté le pas. Mais vous l’avez peut-être déjà remarqué : il y a une légère différence entre regarder quelque chose depuis son écran et le vivre depuis l’intérieur. Lucas, mon ange-gardien et vétéran de voltige (il fait ça depuis bientôt 10 ans), me prévient que c’est le moment d’y aller. L’appareil tousse puis se met à rugir. L’avion accélère et nous décollons enfin, direction le secteur de voltige. On commence fort, en ouvrant le bal avec un looping. Je me retrouve quelques secondes la tête en bas et tente de retrouver mon souffle. C’est un chouia plus violent que ce à quoi je m’attendais ! L’accélération dans la montée m’a littéralement estomaqué. Et ce n’était là qu’une manière de nous ouvrir l’appétit ! Lucas enchaîne immédiatement avec une série de tonneaux dont je ressors un peu groggy. A partir de là, je ne prête plus trop attention aux acrobaties et à leurs noms savants : je suis bien trop occupé à serrer les dents pour tenir le coup. C’est qu’à certains moments, mon corps doit encaisser jusqu’à 6G : je pèse alors 6 fois mon poids habituel. Autant vous dire que c’est rude. Très rude. Et pourtant, malgré tout, je me sens bien. Je sens que le pilote maîtrise ses gestes, même quand ça devient n’importe quoi. Dix minutes plus tard, il est cependant déjà temps de redescendre. Ca peut paraître rapide, mais d’un autre côté, il n’aurait pas fallu que ça dure plus longtemps : je descends épuisé de l’avion. Malgré tout, je n’ai pas le moindre regret : c’était absolument merveilleux, et ce moment risque de hanter mes rêves pendant longtemps. Je vous mets en lien mon vol à La Roche, si vous voulez approfondir le sujet ! A lire sur le site de cette expérience de voltige en avion à La Roche sur Yon.
Mois : mai 2018
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
Créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts, mais aussi les possibilités d’atténuer l’évolution future et de s’adapter aux changements attendus. Le GIEC n’est ni un laboratoire, ni une structure commanditant et finançant ses propres recherches. C’est un lieu d’expertise collective qui organise le travail de milliers de chercheurs pour synthétiser les travaux menés dans les laboratoires du monde entier. Le Groupe de travail I se charge des éléments scientifiques de l’évolution du climat ; le Groupe de travail II s’intéresse aux conséquences de l’adaptation et de la vulnérabilité ; et le Groupe de travail III se penche sur l’atténuation du changement climatique. Organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres des Nations Unies, le GIEC compte actuellement 195 États membres qui peuvent contribuer volontairement au budget annuel du GIEC, qui varie entre 4 et 10 millions d’euros selon l’activité durant un cycle d’évaluation. La contribution annuelle de la France s’élève en moyenne à 200k€. Les activités du GIEC sont assurées par une dizaine d’employés permanents. Tous les scientifiques contribuant aux travaux du GIEC ont une mission bénévole et temporaire. Le GIEC joue aussi un rôle dans l’éducation au climat en produisant des contenus pédagogiques que les établissements scolaires peuvent s’approprier.